Une page qui présente des réalisations concrètes d’adaptation (plus ou moins) écoresponsables sur des bâtiments cultuels.

N’hésitez pas à faire connaître d’autres réalisations pour participer à cet état des lieux des églises en quête de nature…

EGLISES ECO-RESPONSABLES

En Angleterre,

l’église Saint-Michel-et-tous-les-Anges,bâtiment historique, est devenu une référence pour l’intégration de panneaux solaires pour l’électricité et d’une chaufferie à bois adaptée. « L’alimentation électrique de ce bâtiment est ainsi désormais entièrement assurée par des énergies renouvelables. Les 24 modules solaires installés sur le toit de l’église génèrent un rendement total de 3,12 kWc. Grâce à un système spécial d’échelles, les modules solaires ont été installés sur ce bâtiment historique en respectant son aspect esthétique et sans endommager son apparence architecturale. La rénovation de l’église est doublement payante : outre les économies en CO2, la production de chaleur et d’électricité via le nouveau système se traduit également par des économies monétaires substantielles. »

Si l’église de Withington est la première à pouvoir se targuer d’un impact “zéro carbone”, plus d’une centaine d’églises en Angleterre ont déjà installé des panneaux solaires sur leur toit pour fournir une partie de leur alimentation électrique. Et 300 autres achètent de l’énergie verte pour couvrir leurs besoins en électricité et en chauffage. (info)

En Allemagne,

• l’église Saint-Goar accueille des panneaux photovoltaïques.

• Idem pour l’église Saint-Basile, dans la Forêt Noire.

• L’église catholique Saint-Pierre à Salem-Neufrach (Allemagne)

En France,

l’église Sainte-Agnès dans l’Isère (38).

L’église Sainte-Honorine-le-Guillaume (Orne)

Serge Clérembaux, maire de la commune explique comment est née cette idée : «Il y a une dizaine d’années, un projet d’enfouissement de déchets nucléaires a été à l’étude sur le secteur d’Athis de l’Orne. A cette époque, avec de nombreux habitants  nous avons manifesté contre ce projet. Par la suite, je me suis dit que si on refusait les déchets nucléaires, il fallait trouver d’autres solutions pour produire de l’électricité.» La solution sera donc des panneaux solaires sur l’église. «Cela n’a rien coûté aux habitants, nous avons obtenu des aides du Conseil Régional et de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). En plus, l’économie d’électricité réalisée va permettre de rembourser l’emprunt de 28 000 euros. Au total, le projet a coûté 40 000 euros.»  Aujourd’hui le toit de l’église comporte 64 m²  de panneaux pour une production de 9 000 kw par an. Un deuxième projet  va être réalisé cet été. Cette fois-ci, 200 m² de panneaux seront posés sur le toit de l’école. Ils produiront 20 000kw d’électricité par an, ce qui couvrira l’ensemble des besoins en électricité de la commune.

Le mouvement est bien lancé en Alsace puisque deux églises (au moins) sont déjà équipées de panneaux solaires :

• A Manspach (68) sur l’église Saint-Léger, datant de 1867

• A Leutenheim

En Suisse,

qui a été avec l’Allemagne, assez précurseur dans le domaine,

• La première installation solaire sur une église en Suisse a été aménagée en 1990 sur le toit de la Tituskirche à Bâle.
  La vente de courant écologique rapporte à la paroisse des recettes
  d’environ 6500 francs par an. Cet argent permet l’achat de réfrigérateurs fonctionnant à l’énergie solaire au Nigeria.

• A Laufon (BL), l’église protestante a reçu le prix solaire 2003 pour une intégration réussie dans un bâtiment protégé sensible.

•  L’église Halden à Saint-Gall présente la plus grande installation sur le toit d’une église en Suisse, fournissant l’équivalent de l’électricité pour 12 familles. (Septembre 2010)

• L’église catholique de Steckborn. (Production moyenne 9000 kWh/an)

Et aux Etats-Unis ?

• On peut citer l’opération récente de l’église catholique  St Williams à  Louisville KY