Connaissez vous Richard Chartres et James Jones ? Ils sont évêques anglicans, à Londres et Liverpool. Associés à l’organisation humanitaire Tearfund, ils proposent à leurs ouailles une autre manière de vivre les quarante prochains jours, traditionnellement réservés au jeûne, à l’aumône et à la prière. Et pourquoi pas ne pas progresser dans notre réduction d’émission carbone ? L’agence AFP rapporte leurs propos : »Par exemple, le premier jour, les gens peuvent retirer une ampoule électrique d’une lampe, chaque fois qu’ils voudront allumer la lumière et que ça ne marchera pas, ils se rappelleront pourquoi ils font ce jeûne – pour aider les pauvres du monde. (…) A la fin du jeûne, ils pourront la remplacer par une ampoule à basse consommation ». Et de citer diverses autres pratiques ordinaires tout aussi ‘sustenable‘.Une initiative notable, qui rejoint celles, en France, menées par le CCFD et diverses autres associations caritatives. Parce, faut-il le rappeler, le jeûne qui garde son sens, est celui qui rend plus proche des personnes qui, elles, souffrent, sans le choisir, de la faim, de la violence… et aussi des dégâts environnementaux et sociaux du changement climatique en cours
DL