Monastères et couvents

D’abord, il y a la forêt. Immense. Et en elle, des rochers mouvants. C’est l’une de ces roches, posée en équilibre et qui vibre quand on la touche, qui a donné le nom au site où ce sont installés les moines bénédictins au XIXe siècle. Une « pierre qui vire » pour des hommes qui choisissent la stabilité. Pour nourrir son monde, le monastère a aussi développé, juste avant guerre, une ferme de vaches laitières, dans les prairies, en surplomb du monastère. Une fromagerie est lancée en 1965… l’année où les moines passent la main. Rapidement, l’idée d’une agriculture « biologique » émerge. La ferme est labellisée en 1969, une des premières en France. Trente ans plus tard, décision est prise de traiter les eaux de la fromagerie par l’installation d’un jardin filtrant et un programme de méthanisation voit le jour. Du côté du monastère, la vie dans la forêt donne aussi des idées : dans ces années là, une petite usine hydroélectrique est installée. En 2005, c’est le choix d’une chaufferie à plaquettes de bois qui s’impose. Plus récemment encore, sous l’impulsion de quelques moines, un essai de jardin en permaculture démarre derrière les murs de la clôture. Un retour à la terre prometteur ?

Un fond de vallée. Quelques cigales. Un grand corps de ferme cévenol. C’est là que, depuis 1991, une petite communauté de religieuses orthodoxes, rattachées au monastère de Simonos Petras du Mont Athos (Grèce) s’est installée. Placé sous la « Protection de la Mère de Dieu », le lieu s’est développé spirituellement en prenant aussi en charge un projet d’agriculture biologique, sur les bons conseils de Pierre Rabhi, passé par là. Vignes, vergers, maraîchage cotoient une forêt et une petite rivière dont les écosystèmes sont étudiés.

A venir

Abbaye de Maylis

Le monastère de Bénédictins olivétains, situé dans les Landes, pas très loin de Dax, est entré récemment dans une dynamique d’écologie intégrale, du fait, notamment de son activité agricole (culture d’une plante médicinale) en permaculture.

Abbaye de Lérins

Monastère de Boulaur

et aussi

Abbaye Saint Benoit Sur Loire

A côté de leurs ateliers (bonbons et porcelaines), les moines cultivent leur jardin en agriculture de conservation.

Abbaye de Tamié

Et ailleurs

Différents monastères bénédictins américains ont entamé une réflexion et des pratiques environnementales dans le cadre de la gestion des terres qu’ils exploitent.

https://www.fspa.org

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DU COTE DE l’AFRIQUE DE L’OUEST

  • Des monastères tels que Koubir (Burkina-Faso), Keur Moussa (Sénégal), Ewu (Nigéria) ont opéré une prise de conscience notamment sur les questions de la reforestation et du respect des médecines naturelles.

DU COTE DE L’OCEANIE

  • Les soeurs de la Présentation (Wagga Wagga, NSW) ont établi un Centre de Ressources autour de Justice et Ecologie. Surleur propriété du mont Erin, elle développent une permaculture etdonnent des cours de développement soutenable, en lien avec les acteursassociatifs et scolaires locaux.
  • Les « Christian Brothers » conduisent à Glenburn (Victoria) un Centre Ecologie et Spiritualité. y est pratiquée une spiritualité à visée pratique autour de la protection de la terre et de sa vie.
  • Sur les rives du lac Macquarie (Newcastle NSW), le Centre St Joseph’s Kilaben Bay Wetlands propose des retraites spirituelles attentives aux thématiques des principes du développement durable.
  • A côté des Gorges de Nattai et de la vallée du Burragorang (New South Wales), les frères maristes animent un Centre écologique pour jeunes intitulé Wooglemai.
  • A Sydney ce sont les pères de St Colomban qui animent le Centre Paix-Ecologie et Justice.
  • Les responsables des congrégations religieuses du Queenslandsupportent des actions éco-sociales au sein de leur office d’actionsociale de Brisbane.

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. GODEFROY dit :

    Je pense que Saint-Antoine l’Abbaye (38 ?), communauté laïque chrétienne a elle aussi une démarche de ce genre. J’y suis passée en 2000, elle « cultivait déjà son jardin ».

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