Une dépêche de l’agence Reuters rappelle que du côté des églises protestantes américaines, la cause environnementale commence aussi à faire de plus en plus débat.
Ainsi, par exemple, la présidente des évêques épiscopaliens, Katharine Jefferts Schori, qui est elle-même de formation océanographe, a écrit ainsi au Sénat américain lundi, demandant des changements urgents dans la législation actuelle pour préparer les changements climatiques à venir. Cette dénomination protestante qui regroupe plus de 2 millions de membres peut trouver là un défi à relever ensemble, étant par ailleurs très divisée sur des positions très libérales de cette même présidente sur l’ordination des personnes homosexuelles dans cette église.
Les églises évangéliques, bien plus nombreuses (près de 75 millions) ont elles aussi commencées à réagir, mais avec bien des nuances en leur sein. L’agence Reuters rappelle ainsi que l’aile conservatrice de ces églises reste réticente aux appels à la réduction d’émissions de CO2 par les Etats-Unis (pour des raisons économiques et bibliques). On attend que la Southern Baptist Convention, une des dénominations évangéliques majeures, prenne plus clairement position, comme elle l’a promis récemment.