Quand la vie religieuse se met en marche

La question écologique est présente depuis un moment dans les différents textes accompagnant les congrégations religieuses catholiques. Très souvent, dans le cadre d’une réflexion autour des questions de la justice et de la paix, celle de la sauvegarde de la Création s’inscrit facilement, à la suite de ce que le Rassemblement oecuménique de Bâle avait proposé.

Mais des familles religieuses font des pas plus explicites encore depuis lors. Un exemple parmi d’autres (n’hésitez pas à nous en faire connaître d’autres), celui de la famille religieuse de Sainte-Croix qui rassemble quatre congrégations canadiennes (Marianites, Pères et frères, Soeurs…). Les 2800 membres de cette famille oeuvrant dans 19 pays sur 5 continents sont donc appelés à donner des « mains et des pieds » pour cette nouvelle démarche de solidarité dont voici les principaux engagements

Nous travaillerons ensemble afin de

– promouvoir une éthique de préoccupation pour la création de Dieu parmi nos membres, nos collègues, nos institutions et ceux et celles que nous servons.

– résister à la culture de consommation et promouvoir des modèles de développementqui respectent les droits de toute la communauté de la terre

– réduire la conommation d’énergie, améliorer l’efficacité, et employer des technologies renouvelables afin de parvenir à une ‘neutralité de carbone’ dans nos congrégations pour l’an 2050

– nous assurer que dans nos congrégations une écologie durable est partie intégrante de nos planifications, de nos prises de décisions, et de nos pratiques

– utiliser nos ressources financières et humaines pour soutenir le développement d’une économie écologique

– presser les gouvernements et les industries à adopter des politiques qui réussissent à mitiger le changement climatique et qui réduisent ses impacts sur les plus vulnérables

– promouvoir l’interdépendance, des justes relations et un engagement envers le bien commun qui contrecarrent une culture de l’individualisme, de l’avarice, de l’exclusion et de l’exploitation.

Cité dans la revue « En son nom », Sept-Oct 2010, pp. 219-221

Laisser un commentaire