L’église épiscopalienne américaine est investie depuis pas mal d’année sur les questions environnementales notamment via le projet earthministry.org
Greg Rickel, évêque épiscopalien du diocèse d’Olympia (Washington ouest – www.ecww.org) et le révérend Hunt Priest de l’église épiscopalienne de Mercer Island (www.earthministry.org) ont lancé en février dernier un appel autour de la fermeture d’une usine polluante utilisant du charbon (TransAlta).
Critiquant les politiques actuelles de l’Etat de Washington et les freins déployés par les sénateurs américains pour empêcher le passage du Clean Air Act l’an dernier, les deux leaders religieux invitent les dirigeants de leur Etat à se donner comme défi de se débarasser des industries au charbon pollutantes, aux alentours de 2015.
L’usine TransAlta, à Centralia, est le symbole d’un rapport faussé à la place des énergies. Non seulement les effets pour la santé des habitants sont réels, mais les effets au loin, dans la crise du réchauffement climatique, sont aussi avérés. En continuant d’utiliser des ressources polluantes, « nous ne gardons pas notre alliance avec le Créateur », déclarent les deux religieux dans un courrier récent. Aussi encouragent-ils leurs élus à soutenir le projet de loi fédéral qui veut éliminer les pollutions au mercure et réduire les émissions de carbone (Coal-Free Future). « Nous avons besoin ici de passer à « l’après-charbon », en nous concentrant plutôt à investir dans l’économie locale et les énergies propres du futur. C’est pour nous et pour nous enfants que nous devons le faire. »
Se sentant appelés à un « leadership prophétique » sur ces questions, leurs communautés chrétiennes ont rejoint le « Genesis Covenant », un engagement pris par l’Eglise épiscopalienne a réduire l’empreinte carbonée de leurs bâtiments de 50 % en dix ans.
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DL