Nous avons déjà évoqué brièvement la rencontre de Benoît XVI avec les 7000 jeunes engagés dans un programme mené par la fondation « Sorella Natura » au moment de la journée pour la protection de la Création, célébrée le 29 novembre, jour anniversaire de la proclamation par Jean Paul II du patronage des écologistes par Saint François d’Assise.
« François, fidèle à l’Ecriture, nous invite à reconnaître dans la nature un livre étonnant qui nous parle de Dieu, de sa beauté et de sa bonté », a souligné Benoît XVI dans son discours.
Et l’Eglise, a-t-il dit, « tout en appréciant les recherches et découvertes scientifiques les plus importantes, n’a jamais oublié de rappeler que notre véritable et profonde identité humaine se comprend mieux dans le respect de l’empreinte du créateur dans sa création ». « Si l’homme oublie d’être un collaborateur de Dieu, a-t-il mis en garde, il peut faire violence à la création et provoquer des dommages qui ont toujours des conséquences négatives sur l’homme ». « Aujourd’hui plus que jamais, il devient clair que le respect de l’environnement va de pair avec la reconnaissance de la valeur de la personne humaine et de son inviolabilité, à chaque étape de la vie et dans toutes les situations », a-t-il ajouté. D’où l’importance d’une éducationà l’écologie, a poursuivi le pape, qui passe par les parents, les responsables scolaires, les enseignants, qui bénéficie du soutien d’institutions engagées dans cette finalité. S’adressant alors plus particulièrement aux responsables de la société civile et au monde enseignant, Benoît XVI Il a souligné « l’évidence » actuelle du risque d’ « un avenir sombre pour l’humanité sur terre » si tous ne sont pas éduqués à « un mode de vie plus responsable à l’égard de la Création ». « Que saint François nous enseigne à chanter, avec toute la création, un hymne de louange et d’action de grâces au Père céleste », a conclu le pape.
Source : Zenit