Durban et arrière ban

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Pour ne pas l’oublier, une déclaration du secrétaire général de la COE, le  pasteur Olav Fykse Tveit, à la fin de la rencontre de Durban en décembre 2011 :

“Bien qu’un accord minimum ait été réalisé à la dernière minute pour maintenir la validité du Protocole de Kyoto, franchir quelques étapes en direction d’un nouvel accord juridiquement contraignant en 2015, et donner une forme concrète au Fonds vert pour le climat, les résultats de Durban sont dans l’ensemble loin d’être suffisants pour donner une réponse aux pays qui sont en train de disparaître, et aux générations futures.”

On peut aussi citer celle du métropolite Seraphim du Zimbabwe, du Patriarcat orthodoxe grec d’Alexandrie et de toute l’Afrique, qui a posé cette question :

“Les activités en faveur de la sauvegarde de la création et contre le changement climatique et la pauvreté ne sont-elles pas un moyen concret d’édifier l’unité visible de l’Eglise?”

Enfin, Guillermo Kerber, responsable de programme du COE en charge des questions de la sauvegarde de la création et de la justice climatique, a souligné qu’une fois encore les négociations n’ont pas été à la hauteur des attentes des pays les plus pauvres et les plus touchés, des Eglises et de la société civile dans son ensemble.

 “Nous sommes encore très loin de la réponse déterminée que les communautés et régions vulnérables affectées par les changements climatiques attendent de la communauté internationale pour faire face aux défis en ce domaine. Certains pays industrialisés ont fait obstacle à une démarche plus ambitieuse et efficace. La décision du Canada de se retirer du Protocole de Kyoto est un exemple de l’échec des négociations.”

DL

 

 

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