« Cette rivière devrait courir sur notre secteur paroissial, mais il n’y a plus d’eau. Des occupations illégales, des cultures intensives et la pollution sont en train de la tuer. Il faut la sauver, pour notre bien à tous. » Le cri est celui du P. Paul Gomes, prêtre diocésain de l’église catholique de Borni, en évoquant la rivière Baral. Un secteur paroissial qui recouvre près de 20 000 catholiques.
La rivière dont il est question est un imposante cours d’eau du nord-ouest du Bengladesh de 147 km de long, menacé d’une mort annoncée. Plusieurs milliers d’habitants ont protesté dans le district de Pabna au cours du Nouvel an pour demander de l’aide au gouvernement. La construction illégales d’entreprises le long des berges ainsi que d’un barrage ont sérieusement atteint l’équilibre de ce cours d’eau. « Ce sont au moins 5,8 millions de personnes qui sont de près ou de loin dépendants de cette rivière. Il est de notre devoir moral de la protéger des menaces de destruction », explique le président de l’association locale de sauvegarde de la rivière, Mr Gour Chandra Sarker.
Source : ucanews
DL
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