Les cimetières aussi sont des espaces naturels ou en tout cas pourraient le devenir davantage encore dans certains cas. Il reste bien parfois le souvenir des « jardins » qu’étaient bien souvent les cimetières blottis contre leur église, en souvenir du jardin où le Ressuscité s’est fait reconnaître.
En Allemagne, et dans quelques autres pays plutôt germanophones, cela passe aussi par un retour… à la forêt. Il y a dix ans, une compagnie (sans doute assez opportuniste) a lancé le projet « Friedwald » (forêt de la paix) qui offre la possibilité de déposer les cendres des défunts au pied des arbres d’une forêt réservée à cet effet. Plus d’une quarantaine de sites funéraires de ce type existent déjà en Allemagne, selon la compagnie FriedWald. Avec un intérêt croissant liée sans doute au désir de trouver d’autres alternatives moins anonymes pour la crémation, le désir de pouvoir vivre cela de manière moins onéreuse. D’autant que l’espace est proposé pour un délai de 99 ans et non pas 25, comme dans un cimetière classique. Le pasteur luthérien Thomas Strege explique que « l’atmosphère dans une ‘forêt de paix’ est extraordinaire. Les membres de la famille du défunt sont là, au milieu de la nature, dans un sens à l’origine de la vie. Le cercle de la vie de la naissance à la mort s’accomplit par ce retour à la terre. »
Pour un enterrement au sein d’une « forêt de la paix », il s’agit d’abord de choisir l’arbre au pied duquel les cendres du défunt vont être enterrées, au sein d’une urne biodégradable. Il n’y a pas de pierre tombale, bougies ou fleurs, pour respecter la forêt. Une plaque peut cependant être attachée au tronc de l’arbre pour évoquer le souvenir de la personne enterrée là. A l’occasion du 10e anniversaire de l’ouverture du premier site Friedwald, la porte parole du Conseil de l’Eglise protestante allemande, Reinhard Mawick a visité ces sites, notamment dans la forêt de Reinhardswald et constate que depuis dix ans les avis ont évolué très favorablement pour ce genre de proposition. Notamment parce que du coup, le dépôt des cendres retrouve un lieu et sort de l’anonymat. « Personnellement, j’ai été très impressionné par la visite et je réfléchis moi-même pour savoir si un tel espace pourrait être une option pour l’enterrement de mes parents, puisque leurs enfants ne vivent plus là où nous avons été élevés. Ce serait une bonne alternative pour nous. » Au sein des « Friedwald », à l’heure actuelle, les statistiques montrent que 50 % des enterrements ici concernent des personnes de confessions chrétiennes qui ont été enterrées, mais aussi par ailleurs pas mal de personnes de confession bouddhiste.
Des projets similaires naissent ailleurs aussi. Ainsi, au Luxembourg, un premier cimetière forestier vient de voir le jour en 2011 à Roodt-sur-Syre, dans la commune de Betzdorf. Si le site occupe 17 hectares, à la disposition de tous les luxembourgeois, ce sont pour l’heure 2 hectares qui sont exploités poru une phase pilote de deux ans. Le site est cogéré par les administrations respectives, en collaboration avec la fondation Hëllef fir d’Natur, l’assocation Omega90. L’Eglise catholique a été consultée à ce propos.
Source : ENInews, Ruby Russell (21 mars 2012)
Voir aussi (en allemand), un autre projet en Bavière, validé pleinement par la communauté luthérienne du secteur, comme première « forêt de la paix » chrétienne.
Les cimetières aussi sont des espaces naturels. Et par des bien côtés, peuvent donc aussi devenir un enjeu important, anthropologique et économique, pour les communautés chrétiennes concernées par leur rapport à la terre.
En Allemagne, la culture locale poussent désormais un certain nombres de personnes à redécouvrir la beauté des espaces forestiers pour leur dernier repos. Il y a dix ans, une compagnie a lancé le projet « Friedwald » (forêt de la paix) qui offre la possibilité de déposer les cendres des défunts au pied des arbres d’une forêt réservée à cet effet. Plus d’une quarantaine de sites funéraires de ce type existent déjà en Allemagne, selon la compagnie FriedWald. Avec un intérêt croissant liée sans doute au désir de trouver d’autres alternatives moins anonymes pour la crémation, le désir de pouvoir vivre cela de manière moins onéreuse. D’autant que l’espace est proposé pour un délai de 99 ans et non pas 25, comme dans un cimetière classique. Le pasteur luthérien Thomas Strege explique que « l’atmosphère dans une ‘forêt de paix’ est extraordinaire. Les membres de la famille du défunt sont là, au milieu de la nature, dans un sens à l’origine de la vie. Le cercle de la vie de la naissance à la mort s’accomplit par ce retour à la terre. »
Pour un enterrement au sein d’une « forêt de la paix », il s’agit d’abord de choisir l’arbre au pied duquel les cendres du défunt vont être enterrées, au sein d’une urne biodégradable. Il n’y a pas de pierre tombale, bougies ou fleurs, pour respecter la forêt. Une plaque peut cependant être attachée au tronc de l’arbre pour évoquer le souvenir de la personne enterrée là. A l’occasion du 10e anniversaire de l’ouverture du premier site Friedwald, la porte parole du Conseil de l’Eglise protestante allemande, Reinhard Mawick a visité ces sites, notamment dans la forêt de Reinhardswald et constate que depuis dix ans les avis ont évolué très favorablement pour ce genre de proposition. Notamment parce que du coup, le dépôt des cendres retrouve un lieu et sort de l’anonymat. « Personnellement, j’ai été très impressionné par la visite et je réfléchis moi-même pour savoir si un tel espace pourrait être une option pour l’enterrement de mes parents, puisque leurs enfants ne vivent plus là où nous avons été élevés. Ce serait une bonne alternative pour nous. » Au sein des « Friedwald », à l’heure actuelle, les statistiques montrent que 50 % des enterrements ici concernent des personnes de confessions chrétiennes qui ont été enterrées, mais aussi par ailleurs pas mal de personnes de confession bouddhiste.
Des projets similaires naissent ailleurs aussi. Ainsi, au Luxembourg, un premier cimetière forestier vient de voir le jour en 2011 à Roodt-sur-Syre, dans la commune de Betzdorf. Si le site occupe 17 hectares, à la disposition de tous les luxembourgeois, ce sont pour l’heure 2 hectares qui sont exploités poru une phase pilote de deux ans. Le site est cogéré par les administrations respectives, en collaboration avec la fondation Hëllef fir d’Natur, l’assocation Omega90. L’Eglise catholique a été consultée à ce propos.
Source : ENInews, Ruby Russell (21 mars 2012)
r Réginald Freuchet, le parc paysager cinéraire est « une véritable alternative écologique au cimetière .Il en existe 80 en suisse, 50 en Allemagne et un