Quand l’écologie interpelle la spiritualité

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Le lien entre religion et écologie ne travaille pas que le monde chrétien. La preuve ? Un article récent d’un site d’actualité franco-turc tente de proposer une réflexion sur la question. Intéressant de constater que pour cela il va chercher comme expert… Jean-Marie Pelt. On connaît le président de l’Institut européen de l’écologie, botaniste et bon communicant, qui est aussi une des figures médiatiques des chrétiens concernés par l’écologie en France.

Extraits de quelques propos recueillis dans cet article (en italique, ceux de Jean Marie Pelt).

(…) «Dans les monothéismes,  une idée commune s’impose aussi bien dans la Bible que dans le Coran : l’homme doit « garder et jardiner la terre ». Or, le jardinier cultive son jardin avec tendresse et délicatesse. Nous devons retrouver ce rapport harmonieux et n’intervenir dans la nature qu’avec mesure». Pour les religions monothéistes, donc, l’homme se doit de préserver la terre. Elles condamnent toutes ainsi le consumérisme sans frein.
Si l’écologie n’est pas une religion, «elle reprend à son compte le respect de la terre mère, si caractéristique des peuples premiers». Et l’auteur de l’article d’expliquer :Les religions orientales comme le bouddhisme ou l’hindouisme ont souvent poussé très loin, elles aussi, leur souci de protection à l’égard de tous les êtres vivants. En islam, on peut également retrouver cette sensibilité au cœur de certaines traditions soufies’. 
«Une authentique élévation religieuse et morale conduit à faire un usage parcimonieux des ressources naturelles afin de ne pas épuiser la terre et pour permettre aux générations futures de vivre sur une planète encore riche en ressources et pas complètement polluée».
D’après lui, si la spiritualité commence lorsque l’homme se réfère à plus grand que soi, le respect de la nature peut alors être porteur de spiritualité. Une observation qui rejoint la connexion de l’écologie avec les mouvements modernes de développement personnel où la culture du moi ou du bien être individuel fait peu de cas de la relation avec les autres.
«Or, la spiritualité se déploie à travers le passage du «Je» au «Nous». Il importe que l’écologie se situe clairement en faveur d’une plus grande solidarité entre les hommes et d’une plus grande convivialité pas seulement dans les discours mais aussi dans les faits. L’écologie se doit de promouvoir l’altruisme».(…)
Source : Article de Darine Habchi, sur le site Zaman

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