A Laus, un sanctuaire écoresponsable

« Pour minimiser l’impact du bâtiment dans le site, nous avons opté pour une structure semi enterrée dans le vallon. La nef de l’église permanente est couverte par une charpente en bois qui n’associe que de petites sections de bois, dans un souci d’écologie et d’utilisation des ressources locales ».

Le propos est de Philippe Madec qui, avec deux de ses collègues architectes, est l’heureux élu du futur projet d’église nouvelle du sanctuaire Notre-Dame-du-Laus, dans les Hautes-Alpes.

Le projet, intitulé « Un pas de côté » prévoit, à côté d’autres aménagements environnementaux du site, la construction d’une église de 2500 places. « Ce qui nous a séduits, c’est que le projet s’insère dans le cadre du sanctuaire tel qu’il est aujourd’hui en le respectant sans le dénaturer », a indiqué Mgr Jean Michel di Falco, évêque de Gap et d’Embrun.

Une évidence pour cette équipe d’architectes qui depuis 20 ans sont très actifs dans le domaine de l’éco-responsabilité, des écoquartiers et des territoires durables.

Source : Ecobati

(22/06/2012

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. François masson dit :

    Très surpris et séduit par ce lieu de culte de Laus.
    Effectivement cette démarche d’utilisation de bois de section réduite est judicieuse et permet d’optimiser considérablement la consommation de bois.

    Ayant utilisé un procédé similaire pour la construction d’une “relativement importante“ chapelle au Cameroun, ( charpente réticulée totalement en planches de 30 x 160) ces techniques permettent également de ne pas utiliser d’engins de levages et de s’adapter parfaitement à des réalisations en harmonie avec les possibilités de main d’oeuvre locale ce qui est trop souvent oublié lors de la conception d’un bâtiment.

    A l’occasion nous échangerons à ce sujet.

    Franz MASSON ( Ingénierie & architecture)

    Et bravo pour vos articles ..

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