De l’eau, du feu, de l’air, de la terre. Les quatre éléments traditionnels sont au cœur de la célébration. C’est le révérend Steve Halsted qui mène l’office, une petite bougie à la main, entouré de huit personnes. Il fait passer parmi elles un coquillage : chacun est invité à exprimer le message qu’il entend pour notre terre quand il le porte à l’oreille….Cette célébration « Un sabbat pour la Terre » a eu lieu début novembre à la communauté américaine de Raleigh. Une paroisse qui fait partie de l »Eglise Unie du Christ, une Eglise réformée libérale (qui est aussi celle du président Obama) particulièrement impliquée, de longue date, dans les combats sociaux, depuis celui des droits civiques pour les Afro-américains, jusqu’aux droits des femmes et des personnes homosexuelles. Et plus récemment encore, par les thématiques écologiques.
Soutenu par la North Carolina Chapter of Interfait Power and Light, une organisation qui aide les communautés croyantes à travailler sur les thématiques climatiques, ce genre de célébrations se sont multipliées dans les lieux de culte de la région. Il s’agit de « sauver et d’énergiser » la vie spirituelle des activistes environnementaux souvent confrontés à des réalités douloureuses ou pénibles dans leurs combats. Il s’agit aussi de faire comprendre que ces questions ne touchent pas qu’aux économies d’énergies mais bien plus profondément. Les prières « Un sabbat pour la terre » font écho à des initiatives similaires qui avaient démarré dans les années 1990 aux USA, avec la particularité qu’elles deviennent de plus en plus neutres dans leur contenu pour rester des célébrations inter-religieuses. « Nous avons besoin de nous reconnectés à l’aspect sacré de la terre », souligne le révérend Halsted.
Source : Article Yonat Shimron Religion News Service , 7 novembre