Un article récent d’un journal dédié à la conservation de la nature, Oryx, évoque la place importante des communautés religieuses pour répondre au défi de la protection de la biodiversité.
Un défi d’autant plus important que les mesures politiques préconisées jusqu’ici n’ont pas vraiment porté du fruit.
Pourtant, de plus en plus, de scientifiques interpellent les responsables en soulignant la vitesse alarmante de dégradation des populations animales et végétales à travers le monde. Certains évoquent même une « 6e extinction » en cours, une appellation parfois contestée, mais qui a le mérite d’interpeller et de souligner l’ampleur du phénomène.
L’étude en question s’est attachée à comparer le lieu d’implantation des grandes religions, par rapport aux zones importantes de biodiversité à protéger dans le monde. Les chrétiens sont ainsi particulièrement présents dans le bassin amazonien et en Afrique, les bouddhistes dans la région du Sud est asiatique, les musulmans en Asie mineure et en Afrique etc.
Cette coïncidence manifeste le potentiel d’actions qui pourraient être menées si les fidèles de ces religions prenaient à bras le corps le respect de la biodiversité qu’ils côtoient. Un des responsables de l’étude souligne ainsi :
« Notre espoir est que les membres des communautés religieuses, qui ont guidés depuis des siècles les communautés pour discerner entre le bien et le mal, reconnaissent l’obligation morale qui est la leur aujourd’hui de conserver la santé du monde naturel pour les générations futures. Ils deviendraient ainsi de puissants avocats pour la conservation de la nature. »
DL
Source : Art. Brian Roewe, Eco Catholic