
Connaissez-vous le Clos Bethléem ? Ancien monastère des Camaldules, ce parc varois arboré de 4 ha abrite le sanctuaire N-D de Fatima et la maison Saint-Louis. Un lieu idéal pour un projet d’écologie intégrale.
Ce site est localisé à La Seyne-sur-Mer (Var), et remonte à 1925 quand une religieuse italienne s’installe pour faire connaitre le charisme de saint Romuald, entre vie de prière, accueil des plus pauvres … et protection des arbres. Car, l’aventure des Camaldules a commencé dans une forêt de Toscane au XIIIe s.
Les religieuses camaldules ont vécu à La Seyne leur vie contemplative jusqu’en 2017. La maison initiale à partir de laquelle s’est déployée le monastère des camaldules a été baptisée « Le Clos Bethléem » en référence au lieu de la nativité de Jésus en Palestine. Attenante au Clos Bethléem, la Chapelle Sainte Rita, patronne des causes désespérées, est un lieu de dévotion populaire.
Aujourd’hui, autour de l’ancien monastère et du sanctuaire, se déploie une belle forêt urbaine et un parc arboré d’essences méditerranéennes que la métropole Toulon Provence Méditerranée souhaite protéger comme l’un des poumons verts du territoire. Et c’est donc là que le diocèse avec l’expertise de la Diaconie du Var veut y développer un projet d’écologie intégrale, conjuguant le spirituel, le social et l’environnemental.
Il faudra voir comment cette dimension va se déployer. Pour l’heure, ce qui est annoncé ressemble plus à une revitalisation du sanctuaire existant, avec l’ajout de quelques projets nouveaux, comme le développement de formations professionnelles, sociales, spirituelles et des temps de retraites spirituelles où l’écologie aura sa part. Le projet de l’implantation d’un gîte Auberge solidaire pour de l’hôtellerie sociale, avec une dimension de pension de famille etc. paraît intéressant. Différents travaux d’aménagement seront nécessaires pour permettre la construction des futurs logements sur le site du monastère actuel.
Pour la dimension environnementale, deux pistes sont proposées à ce stade :
- Valoriser et préserver la forêt urbaine qui pourrait être ouverte au public en concertation avec les collectivités locales et le conservatoire du littoral.
- Développer des activités de maraichage, jardin potager, verger et apiculture, notamment pour les publics accueillis par l’UDV.
A suivre donc dans les années à venir !
