Pas de tourisme sans conscience des enjeux solidaires et climatiques

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 » Aujourd’hui, la nature, modifiée par l’action de l’homme, ne reflète pas toujours le visage du Créateur. Trop souvent, la main humaine destructrice s’oppose au doigt du Créateur, représenté avec une grande vigueur dans la chapelle Sixtine. L’action humaine est à l’origine du changement climatique, dont les effets se manifestent surtout par l’élévation du niveau de la mer, et le retrait des lignes côtières, par la fréquence de pluies torrentielles, par des sécheresses plus longues et plus intenses, et par la désertification graduelle, par la diminution de la biodiversité, et par la réduction de la calotte polaire. Le jardin est devenu un désert ».

La déclaration est suffisamment nette pour qu’on la signale. Elle émane des instances romaines, en l’occurence du Cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil Pontifical de la Pastorale pour les Migrants et les Personnes en Déplacement,et de l’Archevêque Secrétaire de ce Conseil, Mgr Agostino Marchetto. On la retrouve dans la lettre qu’ils ont envoyé aux participants du Congrès tenu dans la cadre de la Bourse Internationale du Tourisme (BIT), qui s’est tenu à Milan ce 20 février sur le thème suivant : « Le tourisme fait face au problème du changement climatique ».

« Il est nécessaire, conclut la Lettre, de prendre les mesures d’urgence, et d’invertir la route », en adoptant « une conception correcte de l’environnement », qui considère la création comme « un cadeau de Dieu, pour tous, comme un patrimoine commun de l’humanité… un cadeau reçu, mais aussi à transmettre aux générations futures ». Pour cela « le progrès dans le domaine du tourisme, comme dans d’autres secteurs, doit reconnaître ses propres limites. Il est au service de la création et non pas vice versa ».

DL

Sources : http://www.vatican.va

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