L’autre patronne de l’écologie

L’information était passée un peu inaperçue en France. Mais nul doute que les catholiques nord-américains concernés par l’écologie ont réagi avec joie à l’annonce faite par le pape Benoît XVI de la canonisation de Kateri Tekakwitha, au cours de la prochaine journée mondiale missionnaire, le 21 octobre 2012.

Une grande première puisqu’il s’agit de la première sainte officielle issue de la culture nord-amérindienne. Née dans l’actuel Etat de New York en 1656, au sein d’une tribu Mohawk, elle est orpheline de mère à 4 ans. Adolescente, elle rencontre des missionnaires chrétiens de passage dans sa tribu et rencontre ainsi le Christ. Baptisée à l’âge de 20 ans, malgré l’hostilité de sa tribu, elle dédia sa vie à la prière, la pénitence et le soin des malades et des aînés au sein de la colonie des indiens chrétiens du Canada. Durant 4 années, elle montra une grande foi, notamment dans l’eucharistie, et fut surnommée le « lys des Mohawks ». Plusieurs lieux de pèlerinage évoquant sa vie connaissent une belle affluence désormais. Fêtée le 14 juillet, elle est la patronne de l’environnement et de l’écologie, aux côtés de saint François d’Assise.

Occasion de découvrir un site américain assez riche, Blessed Kateri Tekakwitha Conservation Center,  sur les liens entre écologie et christianisme (en anglais…).

DL

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