Un important projet de loi d’orientation et de programmation vient d’être adopté à l’Assemblée nationale. Il tente d’orienter la politique de développement et de solidarité internationale du pays. Une première pour des actions qui se chiffrent, quand même, à près de 9 milliards d’€ par an.

Et là surprise : l’environnement et les biens publics mondiaux sont inscrits en priorité, avec un contrôle plus actif du parlement et des réexamens réguliers des objectifs fixés !! Il s’agit de prendre en compte « l’exigence de la responsabilité sociale et environnementale des acteurs publics et privés » et aussi, d’obliger les entreprises françaises à mettre en place « des procédures de gestion des risques visant à identifier, à prévenir ou à atténuer les dommages sanitaires et environnementaux et les atteintes aux droits de l’homme résultant de leurs activités dans les pays en développement ».

L’article de Sophie Fabréguat sur Actu-Environnement qui rend compte de cette info, rappelle que l’ONG CCFD-Terre solidaire salue le fait que « la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, la transparence comptable pays par pays et la nécessité de renforcer les règles » imposées aux entreprises financées après appel d’offres par l’Agence française de développement (AFP) fassent partie des grands principes. En revanche, elle regrette que le gouvernement se soit opposé à un amendement visant à renforcer la responsabilité juridique des multinationales.

A signaler aussi que le CCFD-Terre solidaire vient de publier  un document passionnant évoquant une autre mondialisation en cours, celle de l’émergence des sociétés civiles dans les pays en développement. A retrouver et lire d’urgence ici : barometre-des-societes-civiles CCFD 2013

DL

Source : Dev. Durable | 12 février 2014 | Actu-Environnement.com