Pour le 1er septembre, journée de prière pour la sauvegarde de la Création, le pape François a présidé des vêpres à la basilique Saint-Pierre. Le franciscain Cantalamessa a donné la prédication.
Le livret des vêpres peut être trouvé ici. 20160901-libretto-vespri-giornata-cura-creato
Le journaliste Nicolas Senèze, de La Croix précise
Dans son homélie, partant d’un beau texte de saint Pierre Chrysologue (Ve siècle), sur la place de l’homme dans la Création, le P. Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, a plaidé pour une conversion écologique de chacun car, a-t-il expliqué, « l’écologie n’a pas sa fin en elle-même mais en fonction de l’homme ». Et pour le capucin italien, si l’homme a été créé à l’image de Dieu, sa « souveraineté (…) sur le cosmos n’est pas un triomphalisme de l’espèce, mais l’assomption de sa responsabilité envers les faibles, les pauvres et les sans-défense », ceux-là dont « écoute le cri », « a pitié », « défend la cause » et auxquels il « fait justice »… « Qu’est-ce qui, en effet, produit en même temps les pires dégâts de l’environnement et la misère d’immenses masses humaines, sinon l’insatiable désir de certains d’accroître à la démesure leurs possessions et leurs profits ? », s’est-il interrogé.
La liturgie rassemblait aussi plusieurs représentants orthodoxes, soulignant le caractère oecuménique de cette journée
DL
Dans son homélie, le prédicateur exprime que « l’écologie n’est pas une fin en soi, mais en fonction de l’homme. » J’aurais mieux compris qu’elle soit en fonction de Dieu et dans l’émerveillement et la gratitude pour le don de la vie dans sa magnifique diversité .
Jacqueline Berthon