La prise de conscience écologique est une réalité en Afrique, confrontée à des défis colossaux. Dans la petite école secondaire Notre-Dame d’Oro, une ville de l’Etat nigerian de Kwara, les élèves ont décidé de s’attaquer au problème des déchets urbains.
L’air de rien, ce défi ordinaire est un sacré défi. D’abord, une prise de conscience personnelle : la gestion des déchets n’est pas que le problème du personnel d’entretien. Il faut, au contraire, interroger le comportement individuel des enfants pris dans la société de consommation. Mais aussi les risques sanitaires qu’induisent la présence de déchets urbains, dans les pays chauds. Le travail pédagogique a porté du fruit : en classe et à domicile, les élèves prennent soin de leurs espaces et jettent les papiers gras et autres déchets dans les poubelles. De fait, c’est tout le mouvement des « oung catholic students of Nigeria » qui a décidé de se mobiliser, pour cesser de parler des choses et passer aux actes. Leur mobilisation passe notamment par la question des poubelles publiques pour éviter des comportements peu respectueux de l’environnement. De fait, un tel projet est un formidable accélérateur de l’engagement social au service du bien commun.
DLSource : Art. de Teresa Anyabuike (trad E&E), soeur de Notre-Dame-de-Namur, coordinatrice de la communauté d’autogestion du diocèse d’Ilorin
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