LAUDATO SI – Et si on en parlait ?

Capture d’écran 2020-01-06 à 16.23.35La presse catho a un début d’année décidément très écolo. Plusieurs magazines ont publié des sujets sur des initiatives Laudato si à Poissy ou à la Bénisson-Dieu et quelques analyses intéressantes.

Ainsi Famille chrétienne, présente le projet soutenu par Mayeul Jamin et quelques autres : la création d’un éco-lieu sur la maison communautaire Sainte-Angèle-Merici dans les murs du Foyer de Charité de la Part Dieu, un havre de 24 ha de nature à Poissy.

Une maison avec un potager, où partager cette réflexion, mener une vie communautaire et spirituelle, en priant l’office du jour, avec le projet de monter un patronage avec la paroisse d’à côté dans la cité HLM voisine. «Pour réaliser cette transition écologique, il faut des lieux comme celui-ci, confie Mayeul. Une première marche pour quitter la ville, apprendre à s’occuper d’un potager, à n’acheter que ce qu’on ne peut pas produire soi-même, à limiter sa consommation, à faire l’expérience de la solidarité, à mûrir ses décisions et à mesurer la faisabilité de ses projets. » Un antidote au fatalisme ambiant où les imprécations des uns et la démission des autres se répondent jusqu’à l’absurde. « Ce qu’on a à faire, ce n’est pas changer le monde, mais nous changer nous-mêmes en adoptant un mode de vie qui nous permette de nous déployer pleinement dans notre humanité. J’ai conscience que cela ne va pas empêcher l’effondrement écologique, mais au moins, nous aurons retrouvé une voie plus évangélique. »

Comment sauter le pas et appliquer concrètement les aspirations de plus en plus fortes à quitter l’horizon bétonné, à sortir de l’équation produire pour consommer ? À tous ceux de sa génération qui s’entendent dire : « Les idéaux, c’est très bien, mais il faut gagner de l’argent d’abord », la maison communautaire permettra de tracer ensemble un autre sillon. Pour Mayeul et ses compagnons d’aventure, le besoin est criant de « tout remettre à l’endroit. Quand ils se demandent ce qu’ils vont faire de leur vie, beaucoup ne réfléchissent qu’à ce qu’ils vont avoir comme profession. Il me semble que la première question à se poser est quel est le mode de vie idéal auquel j’aspire, pour ensuite y inscrire la question du métier ». Ils croient profondément que ce changement d’état d’esprit est fondamental pour trouver une direction à sa vie.

Capture d’écran 2020-01-06 à 16.15.49Il faut dire que je jeune homme a pris le temps d’apprendre, de visiter, de comprendre ce qui se joue dans ces lieux.

Il a d’abord été voir ceux qui sont « sortis du système »consumériste et bureaucratique qui le rebute tant : une année sur les chemins de France à rencontrer ceux qui l’ont fait, dans des villages, des communautés, des abbayes… pour se rendre compte que c’était possible… à condition de prendre conscience des difficultés que ça implique. Il en a fait un site Web et un livre rédigés à bras-le-corps, où il partage ses rencontres fortes et simples avec ces pionniers de l’écologie intégrale inconnus au bataillon médiatique. « La vie est plus vaste que tous les Parcoursup », écrit le philosophe Fabrice Hadjadj, son ancien maître à l’institut Philanthropos, dans la préface. « Mayeul est de ce point de vue un très bon conseiller en désorientation.

Dans le magazine La VIe, c’est l’écohameau de la Bénisson Dieu qui est visité et présenté. Je ne sais pas bien si dans ce petit village de l’arrière pays lyonnais on y vit une « écologie intégrale pour de vrai », mais au moins, les quelques familles engagées essayent.

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