
Le réseau des Chrétiens en Monde Rural vient de tenir son assemblée générale extraordinaire au moins de juin. Occasion aussi de se réjouir ensemble, alors que le rassemblement « Clameurs de la terre » a du être annulé pour cause de pandémie.
Pour l’occasion aussi un chant a été écrit. Et c’est pas mal du tout. Bravo aux auteurs. Un titre pour l’été ?
Et voici le texte pour ceux qui veulent chanter avec
1. Nous vivons dans un jardin mondial
Ce paradis c’est notre maison commune
Démocratie, climat, urgences sociales !?
Plus je consomme plus la planète se consume !
Faisons des choix, chacun est digne
Gardons l’espoir, bougeons les lignes
Femmes et hommes, portons la clameur
L’espérance au cœur du monde rural
2. Nous habitons territoires et paysages
Citoyens militants de la Terre
De nos mains nous cultivons le partage
Et récoltons mille façons de faire
Produisons de la nourriture saine
Embellissons nos relations humaines
Femmes et hommes, portons la clameur
L’espérance au cœur du monde rural
3. Nous voulons une société fraternelle
Plusieurs familles aux multiples visages
Migrons ensemble vers un autre modèle
Accueillons des réfugiés dans nos villages
Poussons la voix, créons une danse
Au nom du droit, de la tolérance
Femmes et hommes, portons la clameur
L’espérance au cœur du monde rural
4. Nous moissonnons avec joie dans nos campagnes
À chaque pas ce qui tisse du lien
En équipe jusqu’au sommet de la montagne
Ce qui compte c’est de faire le chemin
Que soient vivantes les bonnes nouvelles
Et que chacun y mette son grain de sel !
Femmes et hommes, portons la clameur
L’espérance au cœur du monde rural (ter)
5. Nous t’invitons à inventer un idéal
À rendre grâce à Dieu aujourd’hui
Partageons le pain, le vin à cette table
Et célébrons la beauté de la Vie !
Pour l’occasion 76 personnes se sont « réunies » en visioconférence, avec des temps de présentation courts, concis, afin de permettre des temps de questions/réponses et de dialogue. (…) Le CMR, comme tous les mouvements d’Église, est dans la tourmente : baisse du nombre d’adhérent·es, baisse des recettes générées par les cotisations, « crise » de l’engagement d’une manière générale, difficulté à « fonder », à renouveler les bureaux fédéraux… et en plus, le congrès national annulé pour cause de pandémie mondiale.La mobilisation, l’analyse, les idées, les propositions ont nourri les temps de dialogue, avec un même objectif : relancer la machine, à tous les niveaux de responsabilités et d’engagements.