L’observatoire de la modernité accueille le 2 avril prochain Michel-Maxime Egger, sociologue et penseur orthodoxe d’une écospiritualité chrétienne. Il donnera une conférence au Collège des Bernardins de 20 h à 21 h 30.
La crise écologique est la crise d’une culture qui a perdu le sens du sacré. Elle n’est pas seulement au-dehors, elle est aussi au-dedans de nous. En prendre conscience est autre chose que d’en être simplement informé. Pourquoi un tel fossé entre la gravité de la situation et l’insuffisance des mesures, individuelles et collectives ? Quel est le sens profond de cette crise ? Quelles en sont les racines, au-delà de ses manifestations symptomatiques ?
Répondre à ces questions, c’est interroger le paradigme réducteur – dualiste, matérialiste, anthropocentrique, rationaliste, masculin – de la modernité occidentale et les fondements mêmes du système économique qui détruit la planète. C’est aussi explorer les ressorts intimes (le désir et la peur) par lesquels ce système vit en nous.
DL
n’étant pas parisienne, j’aimerais beaucoup lire l’intégrale de la Conférence quand celle ci sera parue.
gravite de la crise et insuffisance des mesures,désir et peur me semblent des thèmes effectivement fort importants. la peur du manque, choisir le manque
à creuser….