Et si, cet été, en familles, on se mettait à l’école de l’encyclique Laudato si’ ? Une session au centre spirituel de Penboc’h vous invite à tenter l’aventure.
Cela se déroulera du 18 au 22 juillet.
Emprunter en famille et entre familles le chemin de la conversion écologique. Regarder le beau et le bon de ce(ux) qui nous entoure(nt), goûter la simplicité et réfléchir à nos modes de consommation, nous ouvrir à la fragilité du monde et des autres. C’est le programme de cette session intergénérationnelle !
Gilles, qui m’a transmis l’info, a aussi rencontré Véronique, de « Familles and co », qui est une des chevilles ouvrières de la session. Voici un extrait de leur rencontre (à retrouver sur le site de croire.com)
« Je tâche de me former un peu, je lis. Mais pour moi l’écologie intégrale est surtout un chemin à parcourir, un lieu d’expérience où j’apprends à (re)trouver la beauté de ce que je vis au jour le jour, à me réjouir des petites choses de la vie, à regarder vraiment ce et ceux qui m’entourent : les visages de mes enfants, de mon mari, des gens que je croise, la nature (même en milieu urbain), les choses belles que des mains d’hommes ont façonnées.Ce désir de conversion écologique à travers les liens familiaux, je le partage aussi en m’engageant avec l’équipe de Familles & Co à l’église Saint-Ignace. Cet été, nous lançons une session « Vivre Laudato Si’ en famille »(1) précisément pour initier en famille et entre familles le chemin de la conversion écologique.
Dans cette encyclique du pape François, un passage m’a particulièrement marquée : Saint François recommandait à ses frères de toujours laisser une parcelle de terre non cultivée « pour qu’y croissent les herbes sauvages, de sorte que ceux qui les admirent puissent élever leur pensée vers Dieu, auteur de tant de beauté ». J’apprends petit à petit à laisser moi aussi une partie de ma vie en friche, en m’efforçant de ne pas tout programmer ni tout maîtriser. Laisser de l’espace pour quelque chose qui va pousser librement. Une place ouverte à l’imprévu du monde, à l’imprévu de Dieu. »