Jane Mellet est une femme persévérante. Un article récent du NCR raconte comment elle a entrepris d’envoyer, tweet après tweet, l’intégralité du texte de l’encyclique Laudato si… au président américain Trump.
Engagée comme agent pastoral dans le diocèse de Dublin (Irlande), la jeune femme de 38 ans s’était souvenue en effet que le pape François lui avait déjà remis l’intégralité du texte lors de sa visite à Rome. Mais comme il est fort à parier qu’il n’en pas ouvert une page, elle a préféré le lui transmettre par petits bouts.
Membre du comité irlandais Laudato si, elle a bien saisi qu’il fallait rejoindre les gens là où il sont. Une semaine après la rencontre à Rome, l’Irlandaise a donc commencé en envoyer le texte via Twitter. C’était le 31 mai 2017, la veille de l’annonce du président Trump de retirer les USA de l’accord de Paris. Durant les onze mois qui ont suivi, elle a patiemment tweeté les 246 paragraphes du texte de l’encyclique, réglant son réveil à 22 h pour que le texte arrive vers 17 h aux USA.
Bien sûr le président ne lui a jamais répondu, mais Jane reconnait que l’exercice l’a aidé, elle, a entrer davantage encore dans le texte qu’elle redécouvre sans cesse dans sa richesse. son émerveillement s’est particulièrement enraciné dans les chapitres 1 et 4 du texte »
A noter qu’il y a peu, l’Irlande a voté pour désinvestir son économie des énergies fossiles. Une victoire qui doit aussi beaucoup au lobbying de Trocaire, une ONG irlandaise catholique qui, avec d’autres organisations ont aidé le gouvernement à franchir ce pas. Jane se prépare maintenant à témoigner de tout cela, en direct cette fois ci, au cours de la rencontre mondiale des Familles qui se tient du 21 au 26juin à Dublin. Le projet « Notre maison commune » y invitera les participants à discuter sur l’encyclique et soutient d’ors et déjà une démarche écoresponsable pour la rencontre.
DL