Elles sont plus d’une quarantaine. La présence de femmes en bonne proportion est aussi l’un des signes d’une démarche synodale qui veut se mettre à l’écoute du terrain d’abord, dans la diversité des réalités humaines et sociales de l’Amazonie. Une bonne nouvelle.
Lors du point presse, Leah Rose Casimero, coordinatrice académique du Programme d’éducation bilingue pour les enfants Wapichan (Guyana), a souligné la nécessité pour ces peuples de prendre leur destin en main. Ce programme éducatif en est un exemple frappant, partant de la réalité culturelle et traditionnelle. Il demande une vraie capacité à dialoguer, via un processus patient et respectueux.
Patricia Gualinga, responsable indigène de la défense des droits humains de la communauté Kichwa de Sarayaku (Équateur), a pour sa part demander un engagement institutionnel pour sauver cette région du monde. En luttant pour la défense des peuples indigènes, c’est bien une lutte pour l’humanité toute entière qui est en jeu.
Du côté du Synode, les carrefours ont travaillé et rédigés des rapports qui seront diffusés dans la presse.