Le synode pour l’Amazonie s’est clôt ce week-end. Avec beaucoup d’espérances pour la suite du processus qui invite toutes les communautés chrétiennes à de profondes conversions de pratiques et une attention renouvelée à la vie des plus pauvres de ce monde.
Les commentaires n’ont pas manqué de toute part sur ce synode et sa démarche si particulière. Avec une interrogation de fond pour ma part : pourquoi cette fascination des médias pour tout ce qui touche au célibat des prêtres ? Dès la publication du document de travail, puis pendant le synode et maintenant jusqu’à la publication du futur texte de synthèse du pape François (dans quelques mois), les experts en tout genre et de tout poil s’évertuent à annoncer le pire et le meilleur, se perdant en conjectures tout en refusant d’entendre la dynamique pastorale singulière de ce synode amazonien.

Une telle lecture politique de ce genre de rencontres fait indubitablement passer à côté de l’essentiel. Si ce synode n’est compris par les progressistes de tout bord que comme une manière de faire accepter le mariage des prêtres au reste de l’Eglise, ils ne respectent pas la démarche synodale qu’ils appellent pourtant de leurs voeux, qui est faite d’écoute, de maturation, de respect des différences qui seule fait avancer dans la communion. Si cette assemblée n’est comprise que par le filtre des conservateurs, toujours en affût pour montrer que ce pape n’est pas conforme, ils montrent le visage d’une lecture condescendante, autocentrée et peu ouverte à la nouveauté de l’Esprit saint. Avec ce sentiment d’une théologie sur la défensive, presque colonialiste dans sa vision occidentale et latine du monde, et souvent compromise par le lobbying actif de milieux nationalistes, industriels et financiers qui décrédibilisent profondément leurs revendications et leurs dénonciations. Le pape s’est d’ailleurs fait fort de rappeler à chacun, lors de l’homélie de dimanche dernier, la responsabilité à sortir de ces postures auto-référentielles qui, à force de vouloir défendre le sacré et le divin, oublient la réalité de l’incarnation chrétienne, laissant ainsi « Dieu mourir de froid à notre porte. »
Alors, essayons de trouver quelques autres lectures de ce qui se passe désormais dans cette démarche synodale qui ne fait que commencer.
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Mgr Mc Elroy, évêque américain de San Diego.
L’évêque rappelle que les mêmes évêques qui ont proposé de réfléchir à l’ordination d’hommes mariés (viri probati), ont aussi souligné leur attachement au célibat pour l’ordination. Ce point n’a pas du tout été remis en cause au cours du synode. Mgr Mc Elroy a aussi souligné qu’il sent que les femmes doivent pouvoir aussi accéder à des services ministériels qui ne sont pas liés à la question doctrinale de la prêtrise, tel le diaconat permanent.
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Cardinal Oswald Gracias, archevêque de Mumbai (Bombay, Inde),
Dans un entretien à Zénit, le cardinal indien a notamment partagé sa joie de participer à cette démarche originale. « J’ai participé à 6 ou 7 synodes. Pour celui-ci il y a dans une certaine mesure une nouvelle méthodologie et une participation très intense. Je n’ai vu personne s’assoupir », confirme t-il en plaisantant. Il acquiesce aussi au besoin pour l’Eglise de prendre davantage soin des peuples indigènes et d’une reconnaissance accrue du rôle et de la place des femmes dans l’Eglise. En l’occurence, pour lui, il s’agit non pas d’augmenter leur place mais de valider davantage ce qu’elles font déjà. En développant notamment, comme le suggérait déjà Paul VI, de nouveaux « ministères », notamment pour administrer des communautés. Pour lui, ce n’est pas forcément par le diaconat permanent qu’une telle réponse peut être donnée. Il rappelle aussi que si pour combler le manque de prêtres dans certaines régions, des pratiques locales peuvent évoluer, elles ne peuvent le faire qu’en communion avec l’Eglise universelle.
“L’Inde est vraiment un des pays émergents et on a utilisé la nature et on en a abusé. Mais le gouvernement est conscient de cela et fait des efforts pour la protéger. Il y a un ministère de l’environnement, qui a été institué il y a quelques années déjà, et je constate maintenant de nombreux efforts et des projets du gouvernement pour protéger l’environnement. (…) L’Eglise peut aider et aide à rendre les gens conscients et sensibles à ce besoin. (…) Les problèmes sont semblables: exploitation de la nature, violence contre les peuples indigènes, et injustices. On ne voit aussi en Inde, en Asie. Je vois qu’avec l’Eglise en Amazonie, des circonstances difficiles et de grands défis, mais ils sont vraiment sur la bonne route. Ils avancent avec courage, avec le peuple, en essayant de penser à l’avenir. C’est une grande expérience d’apprentissage, et je suis heureux d’y avoir participé (…) L’an prochain, en novembre 2020, nous avons une rencontre spéciale à Bangkok. Je vais certainement m’inspirer beaucoup de la méthodologie et des sujets qui ont été débattus. Nous devons prendre davantage soin des nos peuples indigènes. Leur cri est le même, en Amazonie ou chez nos peuples indigènes de l’Inde. On a porté une attention spéciale aux tribus qui sont déplacées : on leur a pris leurs terres. On ne leur donne pas d’opportunités, ils sont particulièrement désavantagés. Il y a tellement à faire pour eux. Nous n’avons pas exactement les mêmes problèmes, mais il y a beaucoup de choses semblables. »
- Les réactions du cardinal Gerhard Müller sont plus surprenantes. L’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi est apparu ainsi lors d’un entretien télévisé, condamnant la démarche synodale (pas assez explicite sur la théologie chrétienne du salut, reprenant au passage la rhétorique des conservateurs les plus opposés au pape) notamment l’usage de ces fameuses statuettes amérindiennes lors des célébrations du synode, en oubliant volontairement l’évocation de Notre Dame de l’Amazonie qui était au coeur de la démarche. Il a même souligné que le geste de jeter ces statuettes dans le Tibre était moins condamnable que celui de leur usage liturgique. Comme quoi, quand on devient évêque et cardinal, on perd un peu de sa cohérence et liberté. En effet, ces derniers temps un texte de ce même homme (Reflections on a Seminar, 1988 . Un écrit pour le 20e anniversaire de la Conférence de Medellin), alors théologien à Münich, circule. Il venait d’effectuer un voyage au Pérou en 1988. Il écrit à son retour :
« Durant la fête de l’Assomption de 1988, nous avons découvert des formes d’expressions d’une profonde religiosité indienne dans laquelle, à nos yeux, on peut reconnaitre l’expression d’une foi réelle et d’une confiance en Dieu. (…) Le célibat des prêtres est nécessaire pour la prêtrise. Mais il doit être possible cependant d’ordonner des pères de familles religieusement et théologiquement bien formés, pas seulement dans des aires reculées mais aussi dans de grandes paroisses urbaines, pour que les pratiques pastorales et liturgiques peuvent se poursuivre. (…) Un concept nouveau de ce genre ne contredirait pas la tradition de l’Eglise, puisque la fidélité à la tradition ne signifie pas que l’Eglise est seulement intéressée par l’histoire passée mais, au contraire, elle est surtout par celle qui vient. »
Des affirmations que ce même homme déclare désormais fausses et non fidèles à la tradition de l’Eglise. Comme quoi, les parcours intellectuels de ces hommes d’Eglise sont parfois bien mystérieux. Ce fidèle de Benoît XVI a été pourtant créé cardinal en 2014 par le pape François et a participé au synode sur la famille. Mais en 2017, il n’est pas reconduit à ses fonctions, étant remplacé par Mgr Luis Ladaria Ferrer, un jésuite espagnol qui fut son secrétaire.
Mgr Dominique You est évêque de Santíssima Conceição do Araguaia au Brésil depuis 2006. D’origine française, frère du supérieur de l’abbaye de Maylis (Landes), l’homme porte un regard émerveillé sur les travaux du Synode qu’il a vécu comme «une extraordinaire expérience de fraternité, avec une écoute merveilleuse». Il reconnait dans le même temps que «le cœur a aussi été sérieusement blessé par tout ce qui a été entendu sur les souffrances des peuples amazoniens et les difficultés ecclésiales». Il reconnait que des conversions sont nécessaires, notamment dans les structures, pour s’adapter à la situation actuelle pour «permettre de rencontrer les peuples indigènes comme des frères».
«Nous devons prendre beaucoup plus à cœur, au niveau diocésain et paroissial, ce combat pour qu’une conscience écologique grandisse, inspirée par l’Évangile». (…) La femme latino-américaine est exceptionnelle, c’est elle qui tient l’Église en Amérique latine, qui prend les initiatives».
- Marlène Betlinzky, soeur brésilienne franciscaine brésilienne se réjouit aussi de la place réservée aux femmes dans le document final rédigé à l’issue du synode spécial sur l’Amazonie.
«Dans notre communauté, ce sont nous les administratrices de la vie pastorale, nous sommes en charge de célébrer la parole, le baptême, de visiter les malades, des funérailles… Et quand nous les sœurs nous ne pouvons pas être présentes, ce sont les autres femmes qui prennent le relais, les épouses et mères de familles, qui portent à leur tour la Parole. (…) Je suis heureuse car nous sentons une ardeur nouvelle dans l’Eglise, le synode aide à ouvrir de nouveaux chemins dans l’Église, et je vois que nous ne marchons pas seules».
- Delio Siticonatzi Camaiteri, membre du peuple Ashaninca, qui a témoigné durant ce synode.
« Nous avons notre vision du cosmos, notre façon de voir le monde qui nous entoure. La nature nous rapproche de Dieu. Cela nous rapproche du visage de Dieu dans notre culture, dans notre vie. Nous, en tant qu’indigènes, nous vivons en harmonie avec tous les êtres vivants… N’endurcissez pas votre cœur, adoucissez-le. C’est l’invitation de Jésus à vivre ensemble. Nous croyons en un seul Dieu. Nous devons rester unis. C’est ce que nous désirons en tant qu’indigènes. Nous avons nos propres rites, mais ce rite doit s’articuler au centre qu’est Jésus Christ. »
- Andrea Tornielli, directeur éditorial du Dicastère pour la communication
Une fois de plus, ce que le Pape François a enseigné à maintes reprises à travers son magistère se vérifie: nous sortons pour proclamer l’Évangile et être proches des plus pauvres, des rejetés et des sans défense, non pour «apporter» quelque chose mais avant tout pour être évangélisés, c’est-à-dire, pour rencontrer le visage du Dieu de Jésus Christ sur le visage de nos frères. Le Document final du Synode, fruit du discernement commun des évêques d’Amazonie et d’autres parties du monde réunis par le Successeur de Pierre, présente ainsi le fil rouge d’une triple conversion: écologique, culturelle et synodale. Une triple conversion pour en réaliser une quatrième: la conversion pastorale en vue d’annoncer avec un zèle missionnaire renouvelé l’Évangile de Jésus Christ sur ces terres. En effet, à la base de ces quatre conversions existe «la seule conversion à l’Évangile vivant, qui est Jésus Christ», relève le Document final. Les drames noués dans cet immense territoire peu peuplé, traversé par des rivières et riche en biodiversité, et défini comme «cœur biologique» de la planète, sont un exemple des drames que nous vivons à notre époque… À l’image du changement climatique, de la déforestation, de l’épuisement vertigineux des ressources, de l’abandon dans lequel vivent les peuples autochtones, des défis représentés par la croissance des périphéries des métropoles, des migrations internes et externes ou des violences perpétrées sur les plus faibles. Les chrétiens sont donc interpellés et rappelés à leurs responsabilités. Le Document final montre clairement cette nécessité d’un changement de rythme. Celui-ci ne pourra jamais résulter simplement de stratégies marketing missionnaires ou de nouvelles structures ecclésiales. Il faut retourner à la source, à ce «centre» dont Delio est témoin avec passion. L’Amazonie a besoin, avant tout, de la surabondance de la grâce, et des hommes et des femmes qui aiment Jésus, le découvrent dans les visages, les drames, et les blessures des peuples oubliés et exploités. Tout ce que les évêques ont livré au Pape dans le Document trouve son contexte et sa lumière dans la conversion proposée par François depuis le début de son pontificat dans l’exhortation Evangelii gaudium: la création de réseaux ecclésiaux pour les communautés amazoniennes à la création d’organismes spécifiques pour rassembler les évêques de la région, de la proposition de nouveaux ministères laïcs pour les femmes, véritables piliers de nombreuses communautés à l’invitation adressée aux communautés religieuses d’envoyer des missionnaires dans ces pays, ou encore la nécessité de mieux «inculturer» dans la liturgie les traditions et les langues des peuples autochtones, jusqu’à la proposition de relancer le diaconat permanent, en étudiant aussi la possibilité d’arriver à l’ordination sacerdotale des diacres permanents mariés. Le Synode, qui se conclut après avoir écouté «le cri des peuples amazoniens», n’a pas été une rencontre «politique»: il s’agissait d’un événement ecclésial à l’écoute de l’Esprit Saint, pour chercher de nouvelles voies d’évangélisation, dans la conscience que tout est lié. Et dans la conscience que, pour les chrétiens, l’intérêt et le souci pour la protection des pauvres et des exclus, de même que pour la sauvegarde de la création, ne sont pas des options, mais découlent du cœur même de notre foi.Enfin, de ce Synode émerge un appel à l’unité de toute l’Église, pour marcher ensemble, guidés par l’Esprit Saint.
- Pour ce qui est du document final, publié le 26 octobre, il est composé de 5 chapitres qui insistent beaucoup sur la notion de conversion nécessaire. Les 120 points du document ont tous été validé à la majorité de deux tiers et le point 21, sur l’Eglise en sortie missionnaire a été adopté à l’unanimité.
Introduction (§§ 1-4)
Ch. 1 – Amazonie: de l’écoute à la conversion intégrale (5-19) / La voix et le chant de l’Amazonie comme message de vie (6-9) / La clameur de la terre et le cri des pauvres (10-14) / L’Eglise dans la région amazonienne (15-16) / -Appelés à une conversion intégrale (17-19)
Ch. 2 – De nouveaux chemins de conversion pastorale (20-40) / -L’Eglise en sortie missionnaire (21) / a) Eglise samaritaine, miséricordieuse, solidaire (22) / b) Eglise en dialogue œcuménique, interreligieux et culturel (23-25) / -Eglise missionnaire qui sert et accompagne les peuples amazoniens (26) / a) Eglise au visage indigène, paysan, et afro-descendant (27-28) / b) Eglise au visage migrant (29) / c) Eglise au visage jeune (30-33) / d) Eglise qui parcourt de nouveaux chemins en pastorale urbaine (34-37) / e) Une spiritualité de l’écoute et de l’annonce (38) / -Nouveaux chemins pour la conversion pastorale (39-40)
Ch. 3 – De nouveaux chemins de conversion culturelle (41-64) / -Le visage de l’Eglise dans les peuples amazoniens (42) / a) Les valeurs culturelles des peuples amazoniens (43-44) / b) Eglise présente et alliée des peuples sur leurs terres (45-50) / -Chemins pour une Eglise inculturée (51) / a) La vie de la foi exprimée dans la piété populaire et la catéchèse inculturée (52-53) / b) Le mystère de la foi réfléchi dans une théologie inculturée (54) / -Chemins pour une Eglise interculturelle / a) Le respect des cultures et des droits (55) / b) La promotion du dialogue interculturel en un monde global (56-57) / c) Les défis de la santé, de l’éducation et de la communication (58-61) / -Nouveaux chemins pour la conversion culturelle (62-64)
Ch. 4 – De nouveaux chemins de conversion écologique (65-85) / -Vers une écologie intégrale depuis l’encyclique Laudato si’ / a) Menaces contre le biome amazonien et ses peuples (66-70) / b) Le défi de nouveau modèles de développement juste, solidaire et durable (71-73) / -Eglise qui prend soin de la « maison commune » en l’Amazonie / a) La dimension socio-environnementale de l’évangélisation (74-79) / b) Une Eglise pauvre, avec et pour les pauvres à partir des périphéries vulnérables (80-) / -De nouveaux chemins pour la promotion de l’écologie intégrale / a) Interpellation prophétique et message d’espérance pour toute l’Eglise et pour le monde entier (81-84) / b) Observatoire socio-pastoral amazonien (85)
Ch. 5 – De nouveaux chemins de conversion synodale (86-119) / -La synodalité missionnaire dans l’Eglise amazonienne / a) La synodalité missionnaire de tout le Peuple de Dieu sous la conduite de l’Esprit (87-88) / b) Spiritualité de communion synodale sous la conduite de l’Esprit (89-90) / c) Vers un style synodal de vivre et de travailler dans la région amazonienne (91-92) / –Nouveaux chemins pour la « ministérialité » ecclésiale / a) L’Eglise ministérielles et nouveaux ministères (93-96) / b) La vie consacrée (97-98) / c) La présence et l’heure de la femme (99-103) / d) Diaconat permanent (104-106) / e) Itinéraires de formation inculturée (107-108) / f) L’Eucharistie, source et sommet de la communion synodale (109-111) / -Nouveaux chemin pour une synodalité ecclésiale / a) Structures synodales régionales dans l’Eglise amazonienne (112-113) / b) Université et nouvelles structures synodales amazoniennes (114) / c) Organisme ecclésial, régional, post-synodal pour la région amazonienne (115) / d) Rites pour les peuples originaires (116-119)
Conclusion (§ 120)
- Enfin, le pape François lui même a déjà commenté le résultat des travaux actuels du synode dans son discours de clôture. Pour lui, les diagnostics posés sont les plus stimulants pour la suite du processus. Ces quatre thèmes sont la question de l’inculturation, à l’intérieure de la tradition de l’Eglise. Celle de l’écologie, avec toute l’ouverture oecuménique qu’elle connaît déjà. Celle des urgences sociales liées aux violences et aux exploitations des personnes et de leurs terres. Celle enfin de l’annonce vitale de l’Evangil « avec créativité ». De ces diagnostices, le pape est aussi passé à queslques invitations notamment sur la formation et le suivi de l’engagement des prêtres, des religieux et des nonces qui doivent être plus proches du terrain.
Le pape a aussi rappelé que les crispations de certains sont bien inutiles, citant Charles Péguy (« Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne » de Charles Péguy (1914, Pl. III, p. 1367))
« Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être du monde, ils croient qu’ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être d’un des partis de l’homme ils croient qu’ils sont du parti de Dieu. Parce qu’ils ne sont pas de l’homme ils croient qu’ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’aiment personne ils croient qu’ils aiment Dieu ».
Enfin, le mouvement synodal n’est pas terminé. Peut être deviendra t-il même un thème propre pour une prochaine rencontre des évêques. En attendant des semi-conférences épiscopales régionales pourraient déjà avoir lieu pour développer les intuitions du synode, notamment autour du rite amazonien. Il a rappelé notamment que 26 Eglises locales ont déjà des rites catholiques spécifiques.