Le journal La Croix a mené l’enquête sur le profil des invités des évêques de France à Lourdes durant deux jours pour évoquer le thème de « la transformation écologique ». Un thème qui sera le fil rouge durant trois ans du travail de la Conférence des évêques de France.
Le 5 et 6 novembre, en effet, chaque évêque a été invité à emmener avec lui deux autres personnes, pour travailler ensemble. Une première pour une assemblée épiscopale souvent assez fermée sur elle-même. D’après l’enquête téléphonique de la journaliste Claire Lesegretain. Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France et le nouveau Conseil permanent, entrés en fonction le 1er juillet a pris cette initiative qui veut aussi renouveler la pédagogie synodale en France.
Parmi ces invités, on compte 55 hommes laïcs et 49 femmes laïcs, et seulement 9 prêtres et 4 diacres permanents. Des couples, comme celui invité par les diocèses du Mans, de nevers, de Paris, des femmes (mais pas de religieuse ou de moniale a priori), de nombreuses personnes déjà engagées dans les structures diocésaines etc. Le tout avec une moyenne d’âge de 56 ans, et de nombreux trentenaires. Ils sont pour la plupart en liens avec des équipes Laudato si dans les diocèses, les mouvements comme le MCR ou les paroisses au label Eglise verte.
Bon nombre de ces invités sont des agriculteurs convertis au bio ou des formateurs bio en milieu agricole. C’est le cas du diocèse de Clermont, Mgr François Kalist ayant sollicité un jeune maraîcher bio, père de famille, et une jeune agricultrice, investie dans la catéchèse. D’autres diocèses ont sollicité des professionnels de l’environnement (ingénieurs des eaux et forêts, urbanistes, experts fonciers agricoles, scientifiques de l’Institut national de la recherche agronomique…) ainsi que des experts en climatologie. Ce qui est cohérent avec le but annoncé par le Conseil permanent de permettre à chaque évêque de « réfléchir avec ses deux invités aux conditions et à la mise en place d’une pastorale de l’écologie intégrale dans son diocèse, afin que ceux-ci puissent ensuite avoir un rôle d’aiguillon et d’animation ».
En direct de l’assemblée plénière: l’Esprit Saint souffle!
Il faut que tu nous en dises plus… un petit entretien pour le blog E&E ?
bonjour
et merci pour vos nouvelles de LOURDES,
J’espere que les animaux et l’elevage paysan ouront une place dans la parole et les échanges. L’élevage des animaux (et non pas les productions inductielles animales qui sont un non sens) est un véritable chemin de foi et je regrette que nombre de témoignage chrétien prone le véganisme et l’exclusion des animaux de notre quotidien et chemin d’humain pour nous proposer un existence de synthèse, sans vie. L’elevage paysan est, de mon vecu l’incarnation de l’enseignement chretien et de se valeurs dont l’humilité et n’oculte pas le sacrifice et la finitude de la vie terrestre et donc la mort des animaux et aussi des humains.
Les echanges de ces journées seront t ils diffusés ?
Je m’en retourne à mes moutons qui sont des vaches ce jour
marie christine favé
cordialement
Bonjour
J’ai bien pensé à toi, Dominique, pendant ces deux jours… tu n’étais pas avec nous, alors que tu es vraiment un des premiers à avoir fait bouger l’Eglise sur cette question… Mais bon, il y avait au moins une religieuse parmi les invités… moi, sr Hélène, des sœurs de St François d’Assise. J’étais bien cachée :o)), invitée par Père Habert, évêque de Séez.
Une très belle rencontre qui a permis de beaux échanges et dialogues, avec un véritable appel à ne pas en rester aux paroles.