Du côté des Dominicains aussi, la question écologique commence à faire son bout de chemin.

Par exemple, par cette websérie à découvrir sur Théodom

En voici deux épisodes . Où l’on découvre aussi la « biodiversité humaine » des Frères prêcheurs.

Occasion aussi d’évoquer un article repéré dans une revue diocésaine (merci à l’ami Daneil H.)

Voici un extrait de cet article intitulté : ALLONS-NOUS TIRER LES LEÇONS DE LA PANDÉMIE ? Célébration de la semaine « Laudato Si » à l’époque de Covid-19

(Le texte considère que les chrétiens n’ont pas pris la mesure du fonctionnement des écosystèmes et ne sont donc pas capables de penser de manière juste dans cette crise liée à un virus qui a changé d’hôte du fait de la dégradation environnementale)

Sommes-nous surpris que l’Église soit si peu consciente de la cause profonde de la pandémie de Covid- 19, alors qu’elle a enseigné à travers les âges que seuls les êtres humains ont raison, que les animaux sont des brutes muettes que Dieu a mises ici à notre disposition ? Si c’est là que le paradigme de la domination nous a menés, il doit certainement être révisé. Le christianisme est la plus anthropocentrique de toutes les religions du monde. Les gens des religions orientales le trouvent profondément méprisant envers la vie animale. Dans nos liturgies, le reste de la création pourrait aussi bien ne pas exister pour toute la conscience qu’il y a d’elle. Nous avons transformé la terre non seulement en un immense tas de crasse, mais aussi en un abattoir mondial. Nous préférons être enfermés dans nos maisons, porter des masques, maintenir une distance sociale, limiter nos voyages et nous tortiller de toutes parts plutôt que d’affronter la vérité

Neil Mitchell OP