
Bertrand et Charlottes accompagnent leurs enfants avec le souci d’une cohérence de vie très Laudato si‘. Ils portent un rêve que je partage ici. Qui serait intéressé pour les rejoindre ?
La méthode scoute a permis à des générations d’hommes et de femmes d’être sensibilisées à la beauté de la nature et à sa protection. Néanmoins, compte-tenu des constats des dégradations, et de l’impératif d’agir, la nécessité se fait sentir d’agir plus profondément et concrètement en se fondant sur les principes d’une écologie intégrale, contenus dans Laudato Si, et de relever ainsi le «grand défi culturel, spirituel et éducatif » (LS 202) mis en évidence par le pape François. Les poverelli adopteraient des méthodes éducatives, des pratiques, des apprentissages, une manière d’être scout et des styles de vie sobres, entièrement inspirés du souci du Bien commun : contemplation, respect de la création et de la vie sous toutes ses formes, solidarité avec les plus pauvres et les générations futures. Si tout le mouvement scout est appelé à cette conversion, la création de groupes pilotes, ou l’adoption de la proposition « poverelli » par des groupes existants permettrait d’agir comme le levain dans la pâte. A l’intérieur de leurs mouvements respectifs, de leurs familles, ou de leurs communautés, les poverelli œuvreraient par capillarité et par l’exemple de leurs bonnes pratiques à la conversion écologique de leurs frères et sœurs, car « la conversion écologique requise pour créer un dynamisme de changement durable est aussi une conversion communautaire » (LS 219). Plus largement les poverelli pourraient être une proposition de chaque mouvement du scoutisme français, européen et mondial, confessionnel ou non, à l’image du scoutisme marin.