
Un article récent du site américain NCR donne la parole à des congrégations religieuses féminines qui ont décidé de garder leurs terres agricoles pour les inscrire dans des projets de protection à la lumière des appels de Laudato si.
Sr Dorenn Longres, par exemple, dont la congrégation possède une trentaine d’hectares dans la région d’Ossining, dans le nord-est américain. Depuis plusieurs années, les religieuses ont orienté leur engagement à l’écoute des cris de la terre et des pauvres. En 2012, les Maryknoll Sisters signaient un accord de préservation des terres avec l’organisme du Wanchester Land Trust. Une manière de préserver ces terres pour leur rendre leur caractère naturel. Une manière de participer à la protection des terres, des sources et de la biodiversité. « La conservation de ces terres est une alliance sacrée », explique Sr Janice McLaughlin, supérieure générale, qui a suivi cette opération, une des premières du genre pour une congrégation religieuse. Depuis trois autres communautés de la région de l’Hudson ont engagé des programmes de ce type et le mouvement se diffuse ailleurs dans le pays. Dans le Midwest, les Franciscaines, les soeurs de la Miséricorde et les soeurs de Saint Joseph ont décidé de faire entrer des terres souvent cultivées depuis très longtemps dans des programmes de conservation naturaliste.
Ce mouvement de conservation des terres touche désormais plus de 20 millions d’hectares, selon le Land Trust Alliance, sur un total national de plus d’1 milliards d’ha, dont 28 % appartiennent au gouvernement fédéral.