SYNODE – Repenser nos liens

La démarche synodale est une pratique assez courante dans le monde protestant français, notamment dans l’EPUF. Son dernier synode national s’est tenu à Sète du 22 au 24 octobre.

Un rendez-vous pour parler structure administrative mais aussi des appels du monde d’aujourd’hui.

Sarah me signale le communiqué intitulé « Décisions sur Ecologie : quelles conversions ? » avec une petite attention pour le point 5 de la page 4 : 

 » La crise écologique interroge l’humanité sur son rapport à la terre comme lieu de vie de l’ensemble du vivant. C’est pourquoi l’Église protestante unie de France appelle à repenser les liens aux espaces cultivables, comme aux modes d’habitat citadins et ruraux. Elle appelle à soutenir les actions individuelles et collectives, locales et internationales pour préserver et agrandir les espaces nourriciers et naturels, et pour limiter les pressions humaines sur le monde vivant, en solidarité avec les paysans d’ici et d’ailleurs ».

Parmi les décisions prises, au Conseil national, voici les points d’attention :

1. Confier une « veille » sur ces questions au réseau Bible et Création.

2. Étudier la question d’un poste rémunéré pour la communication, l’animation d’actions à
mener dans les différentes paroisses et Églises locales et l’aide à la mise œuvre des décisions
synodales.

3. Promouvoir et soutenir la démarche « Église Verte » auprès des paroisses et Églises locales de
l’Union, et des œuvres et mouvements.

4. Solliciter le réseau jeunesse et les commissions catéchétiques régionales et nationale afin
qu’ils travaillent, à la suite du Grand Kiff, en lien avec les partenaires tels que les Éclaireuses et
Éclaireurs unionistes de France, et en lien avec la commission jeunesse de la Fédération
protestante de France à l’élaboration de propositions pédagogiques prenant en compte les
dimensions bibliques et spirituelles de notre rapport à la création.

5. Inciter à intégrer la dimension écologique dans la liturgie par des textes adaptés.

6. Veiller à la cohérence des engagements de l’Église à l’endroit des biens dont elle dispose et
des outils qu’elle utilise : biens immobiliers, placements financiers, outils numériques, moyens
de transports, etc.

7. Encourager l’Institut protestant de théologie et Théovie à soutenir et poursuivre la réflexion
théologique sur le sujet.

8. Proposer une campagne nationale avec d’autres Églises visant à promouvoir un changement
des habitudes de consommation en encourageant à la simplicité volontaire, par exemple
autour de temps de l’année liturgique.

9. Poursuivre et intensifier le débat sur cette thématique par la mise en place d’actions
communes avec les partenaires internationaux de l’Église protestante unie de France au
travers des instances de la CEVAA, Conseil Œcuménique des Églises, Communion Mondiale
d’Églises Réformées, Fédération luthérienne mondiale, pour être à l’écoute des interpellations
des Églises sœurs des différents continents.

10. Mettre en place, en relation avec la Fédération protestante de France, un groupe interreligieux
de vigilance environnementale pour mettre en commun nos actions et nos réflexions
théologiques et nous accompagner mutuellement face aux défis d’aujourd’hui.

11. Mettre en œuvre un suivi et une évaluation régulière de la réception des décisions du synode
de Paris et Sète 2021.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s