En ce moment, les responsables de l’Eglise anglicane se retrouvent pour La 2022 Lambeth Conference, un temps de prière, de réflexion, de partage. Parmi les initiatives annoncées, on peut noter celui de la « forêt de communion ». Car « planter, c’est espérer. Restaurer, c’est guérir. Protéger, c’est aimer »

Cette démarche mondiale encourage les provinces, diocèses, paroisses à s’engager activement dans la protection des forêts et la restauration des écosystèmes.

L’évêque Marc et son épouse Sheila ont animé samedi dernier une table ronde sur le lien entre soin de la Création et liturgie. « Pensez à la liturgie que vous animez et comment vous pouvez, d’une manière créative, vivante, la diriger pour aider les gens à s’engager à faire fleurir la vie sur terre. » Ce discours apporte un peu d’apaisement après des jours assez tendus, du fait de discussions sur les questions de genre et de mariage homosexuel. Le réverend Rashel Mash, coordinatrice des actions environnementales pour l’Eglise anglicaine d’Afrique du sud commente : « Oui, c’est vrai, il y a des tensions parmi nous. Mais nous croyons que le soin de la Création, des initiatives comme « Forêt de communion » et la lutte contre le dérèglement climatique peuvent nous rassembler. Pas seulement pour guérir les nations mais aussi notre propre communion anglicane. L’évêque ghanéen Dennis Tong, du diocèse de Tamale l’a souligné à sa manière : « Mon pays devient un désert. Les pluies ont fortement diminuées ces dernières années. Du coup, la production alimentaire est très faible. Ainsi, tout ce que nous pourrons faire comme Eglise pour aider à changer cette situation, nous sommes prêt à nous y engager. » Les chrétiens sur place se sont déjà engagés dans différents programmes de restauration naturelle et de développement rural.