CA AVANCE DU COTE DES MONASTERES

En février 2017, une invitation peu ordinaire et improvisée était lancée par l’abbaye de Maylis auprès d’une quinzaine de monastères et de leurs amis laïcs : olivétains, bénédictins, cisterciens, moniales orthodoxes, se sont retrouvés à la ferme de permaculture du Bec-Hellouin pour une session de trois jours autour de l’écologie intégrale. Une cinquantaine de personnes a pu bénéficier d’une réflexion qui a progressé depuis.

Nous sommes repartis des étoiles plein les yeux et plein d’enthousiasme, avec une question : Comment nos communautés pouvaient-elles être, à leur manière, des « laboratoires d’écologie intégrale » ? Nos monastères, exemples même d’une vie où tout est relié et unifié, ne pouvaient-ils pas être des « archétypes de “maisons communes” qui montrent au monde ce qu’il pourrait vivre en grand » ? La difficulté était de savoir comment donner suite à ce bel enthousiasme et à cette intuition…

Pour faire avancer le dossier, un étudiant d’Elena Lasida, Simon Bouvard, s’est lancé dans la visite de seize lieux monastiques ou communautaires pour en comprendre le fonctionnement actuel, notamment dans les relations qui s’y tissent avec Dieu, avec les humains et avec leur terre et ses créaures. Du 21 au 25 janvier 2019, un premier bilan relecture a été proposé à ces communautés au Carmel de Mazille. La « communion Laudato si » était née, avec l’envie d’adapter plus fortement les intuitions et les appels du label Eglise verte aux lieux communautaires.

Deux sœurs et un frère d’abbayes membres de Communion Laudato si’ (l’abbaye de Landévennec, la communauté du Chemin neuf et le monastère de Martigné-Briand) se sont mis aux travail avec deux sœurs dominicaines de Chalais et d’Estavayer déjà investies sur un projet similaire.

Près de deux années de travail ont été nécessaires pour réaliser cet éco-diagnostic, et du 31 mai au 31 juillet 2021, la « Communion Laudato si’ » et de nouvelles communautés acceptaient de le tester avant sa mise en ligne définitive. L’équipe de travail, qui a intégré une sœur diaconesse de Reuilly, s’est ensuite retrouvée régulièrement via Zoom pour corriger, modifier, intégrer les remarques qui ont été récoltées lors de la phase test pour aboutir à l’éco-diagnostic final.

La version de l’écodiagnostic adapté aux communautés est désormais disponible ! Au travail !

L’équipe de travail actuel : Sœur Nathanaëlle (Martigné-Briand), Sœur Marie-Bernadette (Chalais), Sœur Anne-Sophie (Estavayer-du-lac), Sœur Marie-Liesse (Reuilly), Blandine Masson (Melleray), Frère François-Xavier (Landévennec)

DU COTE DU LABEL EGLISE VERTE

Cinq années déjà que ce label est utilisé par près de 800 paroisses et communautés chrétiennes en France. Pour en améliorer encore l’efficacité, un exercice de mise à jour est proposé pour améliorer le contenu de l’écodiagnostic général. Avis aux amateurs. Il suffit d’apporter ses commentaires ici :

https://framaforms.org/amelioration-de-leco-diagnostic-general-deglise-verte-1667821025

Enfin, le mardi 22 novembre, de 18 h à 19 h, une formation par visioconférence est proposée sur la manière de réduire sa consommation d’énergie. Un défi bien actuel. Et une formation dont les conclusions seront mises en ligne ensuite.

Infos : https://us02web.zoom.us/j/87675780654 // ID de réunion : 876 7578 0654 // Par téléphone : +33170379729 puis taper 87675780654#