Le Figaro.fr relaie (!!) les propos de Brigitte Bardot – 83 ans – sur les priorités du pape François. Des propos dont l’écologie, pour le coup, ne cherche pas à être « humaine ». Et encore moins nuancée.
Alors que le journal n’en manque pas une pour relayer régulièrement les cris d’orfraie des « mécontents » du pape François, il est donc assez cohérent que les propos – d’une banalité et d’un racisme si assumés – de l’égérie des animaux trouvent là un espace. Le journal rappelle que c’est déjà le troisième courrier qu’envoie Bardot à François, sans réponse.
« Vous vous penchez sur la misère humaine favorisant étrangement la migration musulmane au détriment des chrétiens du Moyen-Orient, mais plus misérable que le sort de ces humains, reste celui des animaux qui ne bénéficient d’aucun soutien et sont un monde infini de douleurs muettes »
En 2016, elle estimait déjà que le pape François se « tamponnait comme d’une guigne des animaux »du fait de sa non-réaction au devenir de la chapelle (controversée) gallicane Sainte Rita à Paris qui bénissait de temps en temps des animaux (entre autres activités).
Un exemple parmi d’autres qui rappelle que la sensibilité écologique peut se justifier de multiples manières, et pas toujours les plus belles.
DL
Bonjour,
J’ai la conviction qu’un regard et un coeur chrétien doivent percevoir chez l’autre ce qu’il a de meilleur et dépasser les maladresses et les imprudences de paroles. Pour avoir lu deux livres d’elle, je sais que B.B. est fondamentalement généreuse et pas seulement pour les animaux, très sensible, que l’amour est son énergie vitale, qu’il soit à donner ou à recevoir.
Elle a l’imprudence de dire que des personnes venues dans notre pays se tiennent mal et que la cohabitation est difficile, pourtant c’est la vérité.Le déni de la vérité est le premier obstacle à la résolution des conflits.
Elle fait pour les animaux beaucoup et bien parce que d’autres ne le font pas. Et si les paroles et actions d’Eglises étaient guidées par François d’Assise ou plus près de nous par Albert Schweitzer, il y aurait coopération avec les associations de protection animale. Si tout est lié, ainsi que le proclame le Pape François, il est heureux que de bonnes personnes s’emploient à limiter, guérir les blessures de toutes sortes infligées aux animaux, pour le bien de tous, hommes animaux, végétaux, minéraux.
Voilà pourquoi, à mes yeux, Brigitte Bardot est une belle personne.
Bien cordialement
Jacqueline Berthon