Au Canada, la commission de dialogue œcuménique entre catholiques et chrétiens de l’Église protestante unie vient de publier un rapport sur le changement climatique intitulé : » L’espérance est en nous ».
C’est la huitième rencontre entre ces deux groupes qui a été ainsi opérée depuis 2012 pour explorer les réponses à la crise écologique. Le rapport (en anglais) présente à la fois des ressources spirituelles communes à chaque tradition pour permettre un engagement commun.
» Nous tenons en main les deux pôles d’une unique vérité paradoxale. D’abord, les chrétiens ont une responsabilité à agir avec foi même si nous voyons que nos actions sont petites et insignifiantes. Deuxièmement, le fondement de notre espérance ne repose pas en nous mais en ce qui se passe quand nous perdons espoir dans nos propres pouvoirs et que nous mettons notre espérance dans Celui en qui toutes choses ont été créées et en qui toutes choses trouveront leur plein accomplissement. C’est une espérance qui sait que la résurrection paraît au-delà de la mort et du tombeau. Nous vivons notre espérance non pas comme une possession ou un accomplissement qui nous rassure mais comme un don mystérieux que nous recevons d’autant plus que nous agissons à travers lui. »
Le document aborde aussi les questions de la théologie de la Création et du lien à notre place dans l’environnement naturel, des actions à mener ensemble, etc. L’encyclique Laudato si et le document de l’Eglise Unie « A Song of Faith » sont des textes ressources pour chacun.
Pour préparer la publication de ce nouveau texte, une prière oecuménique a aussi démarré depuis février 2017 intitulé « Earth Hour Vigil » en écho ) un mouvement qui a démarré à Sydney en Australie en 2007, autour du souci de la consommation d’énergie.
DL