Après la chaire Jean Bastaire à Lyon et des projets similaires à la Catho de Paris et d’Angers, c’est au tour des Bernardins d’entrer dans la danse des réflexions universitaires sur les enjeux de l’écologie contemporaine. A noter que le mot n’apparait pas puisqu’on y parle « d’exploration de la terre ». On l’aura compris, le travail sera sérieux.
Le Collège des Bernardins lance une nouvelle chaire de recherche (2021-2023) : la Chaire Laudato si’. Pour une nouvelle exploration de la terre . Elle a pour objectif d’interroger en profondeur l’enjeu crucial des mutations écologiques et sociales pour permettre de transformer nos représentations de la terre et nos manières de nous y inscrire. C’est un enjeu de civilisation. Cette chaire travaille sous la direction du Titulaire de la chaire, Grégory Quenet, historien de l’environnement, Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay), d’un directeur du pôle de recherche du Collège des Bernardins, P. Olric de Gélis, théologien et d’un théologien accompagnateur, P. Frédéric Louzeau, théologien, Collège des Bernardins. Et avec une équipe transdisciplinaire pour fédérer les disciplines qui collaborent rarement : Frédérique Aït-Touati – historienne des sciences et metteure en scène ; Dominique Bourg – philosophe ; François Ewald – délégué générale du comité Médicis ; Jérôme Gaillardet – géochimiste ; Bruno Latour – philosophe ; Maaike Van Der Lugt – historienne ; Jean-Luc Marion – philosophe ; Nathalie de Noblet – bio-climatologue ; Arnaud Pierre – professeur d’histoire de l’art contemporain ; Sarah Vanuxem – juriste ; Joëlle Zask – philosophe
On attend avec impatience les travaux à venir. On notera cependant que cette « terre à explorer » ne sera réfléchit avec une équipe abordant différentes disciplines mais sans aucun naturaliste, aucun militant de mouvement de solidarité ou de l’environnement, aucun agriculteur, aucun membre des jeunes générations, aucun représentant d’autres cultures ou de minorités autochtones… Allez, encore un effort…
bonjour et merci pour ces informations.
Effectivement les penseurs sont réunis mais ceux qui cotoient la terre et la création au quotidien, paysans, cultivateurs et éleveurs
ne participent pas à ces reflexions qui sont de ce fait un peu « hors sol ».
je vous souhaite un printemps fleuri
marie christine favé