Jusqu’au 30 avril se tient la réunion de l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones. Le REPAM (réseau ecclésial panamazonien) participe à la réunion de l’instance permanente des Nations unies sur les questions liées aux populations autochtones qui se réunit actuellement jusqu’au 30 avril.
Le réseau, en rassemblant des témoignages, montre une nette augmentation des violations des droits humains pendant la pandémie de Covid 19.
La session se déroule à New York du 19 au 30 avril. Mgr Gabriel Caccia, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU., a proposé une réunion de travail sur les violations des droits fondamentaux en cours, amplifiées par la pandémie en cours. Lors de cette session, Mgr Caccia a dénoncé le fait que les gouvernements veulent relancer l’économie, en permettant l’invasion de l’Amazonie, en donnant par exemple aux compagnies minières la liberté d’exploiter la région amazonienne, sans le consentement préalable des peuples autochtones. Ce sont les mineurs qui, dans certains pays, comme le Brésil, ont apporté le Covid-19 aux communautés indigènes a t-il précisé. Le leader indigène Jeremias Mura a dénoncé les attaques subies pendant la pandémie. Selon lui, «le gouvernement brésilien ne s’est pas soucié d’une politique différenciée pour les peuples indigènes pendant la pandémie, ce qui a considérablement aggravé la situation sanitaire». Depuis l’Amazonie péruvienne, un autre chef local, Alberto Ynuma a dénoncé la situation dans la région de Madre de Dios, où les postes de santé des communautés indigènes sont privés de personnel et de médicaments. L’eau est polluée par le mercure et les déchets miniers. Selon lui, dans la forêt, on trouvait tout, y compris des médicaments, ce qui n’est plus possible aujourd’hui à cause de la pollution. Une situation d’urgence à laquelle se sont ajoutés les effets provoqués par le Covid-19.
Source : Vaticannews
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