
Le journal Ouest France a rendu compte d’une bénédiction d’animaux qui s’est déroulée à l’église Saint-Bernadette, comme elle a lieu depuis 2016. Et cette année c’est l’évêque qui était présent.
Des petites cages de transport s’alignent sur le parvis de l’église Sainte-Bernadette. Des oiseaux piaillent d’impatience sur leur perchoir. Un félin est effrayé par un gros chien qui s’approche trop près. Trois poules curieuses sortent la tête d’un carton. Deux chats gris forment une grosse écharpe autour du cou de leur maîtresse, habillée de la même couleur que ses protégés. Tous attendent avec leurs maîtres que l’évêque sorte de l’église pour venir les bénir.Nous sommes le 17 janvier, jour où nous célébrons saint Antoine le Grand, le saint patron des animaux,indique le père Denis Richard, curé de Sainte-Bernadette. Depuis 2016, il bénit les animaux une fois par an,comme cela se pratique dans différents diocèses, en France, à l’étranger et même au Vatican. Dieu les bénit par ces paroles : soyez féconds et multipliez-vous. Remplissez les mers. Que les oiseaux se multiplient sur la terre ! Et Dieu vit que cela était bon . En relisant ces lignes de la Genèse, le père Richard introduit la cérémonie, présidée exceptionnellement par Mgr Emmanuel Delmas. (…) Ce moment est l’occasion de rappeler qu’il faut respecter la Création , confie Mgr Delmas. Le monde n’est pas fait que pour les hommes. Il y a un ensemble. Chaque animal a sa place. Les animaux de compagnie ont une place à part. Regardez, ils ont même une place dans les attestations , plaisante le prélat. On se bouscule presque pour l’approcher. Respectez bien les distances , rappelle l’abbé Richard. Dominique et Patrick ont amené leur chat Phœbus, un peu impressionné. Il nous apporte beaucoup de joie. Ça me plaît bien qu’il soit béni , dit la maîtresse attentionnée. L’évêque saisit le goupillon. Le curé invite chaque paroissien à avancer un par un en annonçant le nom de son animal. Il est écrit dans la Bible que l’homme donna un nom à chacun, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes de la terre. Éloi, 9 ans, est le premier à recevoir l’eau bénite, en serrant une poule dans ses bras. Nous avons apporté trois poules. Leurs œufs seront encore meilleurs après , s’amuse Benoît, son papa. Un moineau du Japon et un mandarin se balancent dans leur cage au bout du bras de Françoise. On les a offerts à notre maman,Marie-France, à Noël. Dieu nous envoie ses animaux pour nous tenir compagnie . Le lapin Grisou que porte Marie-Isabelle, c’est son fils Matthieu qui le lui a envoyé
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